Initiée par l’Organisation des Nations unies en 1972, la Journée mondiale de l’environnement a pour but d’encourager la prise de conscience mondiale et l’action pour la protection de notre environnement.
Consciente que la protection et l’amélioration de l’environnement est une question d’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique à travers le monde, L’Organisation des Nations unies a désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l’environnement.
Cette journée a été promulguée par le PNUE, comprenez le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Elle est célébrée depuis de nombreuses années et soulève régulièrement les questions essentielles de la protection de l’environnement et ses conséquences sur la qualité de vie des populations et la survie de notre planète.
Le PNUE a établi une liste de points noirs sur lesquels un effort important doit être entrepris de toute urgence.
- lutte contre la destruction de la couche d’ozone
- lutte contre la déforestation
- préservation de la qualité des réserves d’eau
- lutte contre la désertification et la sécheresse
Le constat du PNUE est sévère car peu de ces objectifs ont été atteints et le cri d’alarme lancé à l’occasion de la conférence RIO + 20 paraît désespéré !
Message d’espoir
Le message envoyée par Irina Bokova, la directrice générale de l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement 2012, est riche de promesses : « Nous voulons un avenir où nous pourrons vivre dans un environnement sain en entretenant des liens solides avec la nature et des relations sociales riches et diversifiées. Pour cela, nous devons créer un environnement florissant. Nous devons créer des économies vertes ».
Un rapport sur les forêts françaises
Le réseau Forêt de France Nature Environnement vient de sortir avec Humanité et Biodiversité, le Comité français de l’UICN, Réserves naturelles de France, la LPO et le WWF un nouveau rapport pour porter 21 propositions pour les forêts françaises en métropole et Outre-mer. Ce rapport dresse l’état de la crise des forêts avant de fournir des axes devant guider l’action publique.
Dans des contextes écologiques et humains très différents, les massifs forestiers des Outre-mer sont eux aussi marqués à des titres divers par l’action humaine, accentuée par une croissance démographique importante et le légitime besoin de développement. On peut citer au cours des cinquante dernières années la destruction par brûlages illicites (culture et production de charbon de bois) à Mayotte, sans oublier l’introduction d’espèces exotiques envahissantes à forts impacts sur les écosystèmes insulaires.
Ce rapport s’appuie sur 5 grands principes et 21 recommandations.
- PRINCIPE 1. Assurer une gestion multifonctionnelle valorisant tous les services écologiques des forêts.
- PRINCIPE 2. Mettre la biodiversité au cœur de la politique forestière pour faciliter l’adaptation de la gestion.
- PRINCIPE 3. Mettre forêts et forestiers en capacité de répondre aux enjeux de la crise climatique.
- PRINCIPE 4. Accroître l’écoute des attentes de la société, pour mieux y répondre.
- PRINCIPE 5. Insérer les forêts dans l’aménagement du territoire comme infrastructure verte de l’économie.

Nous vous invitons à lire ce rapport en téléchargeant le dossier ci-dessous.
Vous pouvez continuer la lecture sur le site de l’ONU pour obtenir plus d’informations en cliquant ici.